Les 18 et 19 octobre 2022, nous avons eu la chance de participer aux États Généraux Sport Planète, fédérés par la MAIF. Entre conférences, tables-rondes, et ateliers pratiques, ces deux jours furent riches en échanges et en belles rencontres ! Tous types d'acteurs du sport se sont rencontrés, tant des formateurs, que des médias, des organisateurs d'événements, des partenaires économiques, des athlètes de haut-niveau, des éco-aventuriers ou encore des associations.
Merci à Didier Lehénaff, Florine Baneat, Philippe Tauvel, et à toute l'équipe du CREPS Île-de-France pour leur accueil. C'est grâce à votre travail que nous avons pu assister et prendre part à des discussions engagées et passionnantes. Le premier jour des États Généraux a posé les bases sur la situation actuelle liée à l'écologie et au sport. Le matin, nous avons assisté à deux conférences sur les trois prévues, qui avaient pour but de faire un état des lieux, de présenter le rôle que les politiques peuvent avoir sur les acteurs de cette industrie.
Julie Nublat-Faure, adjointe au maire de Lyon en charge du sport, de la jeunesse, de la vie associative et de l’éducation populaire nous a proposé des solutions pour faire évoluer les subventions vers de nouveaux critères comme l'éco-responsabilité.
Delphine Verheyden, avocate spécialisée en droit du sport, a soulevé la question de l'image des acteurs du sport, des leviers et des freins que cela engendre, et du pouvoir ou de l'influence qui peut s'en découler. Selon elle, cette nouvelle génération entraîne de nouveaux enjeux, et cette idée à engendré des pistes de réflexion très intéressantes.
Durant l'après-midi, des tables rondes se sont succédées pour faire interagir à tour de rôles les différents intervenants :
- Les organisateurs d'événements sportifs ont essayé de se mettre d'accord sur la question suivante : Comment rendre les grands événements sportifs (GESI) éco-responsables ? Plusieurs réponses ont été apportées : une écologie positive est essentielle, des propositions doivent être menées aux fédérations, les "goodies" sont à repenser, et l'anticipation des problèmes est primordiale. En revanche, certaines questions restent en suspens, et les acteurs ne sont pas tous impliqués de manière égale.
- Les formateurs ont longuement échangé à ce sujet : L'éducation à l'éco-responsabilité dans et par le sport: comment généraliser le mouvement ? La liste des idées était longue : former des ambassadeurs et que ces derniers s'organisent différemment pour toucher et sensibiliser plus de jeunes, élire des éco-délégués systématiquement, impliquer les jeunes afin qu'ils deviennent eux-mêmes acteurs et organisateurs, former les éducateurs et créer des outils simples à disperser... etc. Cependant, de nombreux freins existent encore, et il faut trouver un moyen de rendre facile l'accès aux ressources pédagogiques.
- La troisième table-ronde a réuni les éco-aventuriers, et était animée par Adrien Piquera, chargé de communication auprès des éco-aventuriers Sport Planète. Cette dernière session a mis de nombreux sportifs à l'honneur, et a souligné des points importants : une aventure comme celle du GreeNico Tour peut se faire à proximité de chez-soi. Ces éco-aventures sont accessibles à tous, et le sport doit servir de langage commun pour sensibiliser tout le monde. Les éco-aventuriers sont souvent des rôles-modèles qui diffusent des émotions positives !
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